dimanche 30 août 2009

Recette de Nutella paléo

En regardant la liste des ingrédients d'un pot de Nutella, il est facile de constater combien les produits chimiques utilisés ont peu à voir avec une alimentation paléolithique (et peu importe les idioties que l'on essaie de nous faire croire dans le commercial télévisé).

Mais cette tartinade demeure facile à réaliser avec des éléments conformes à notre choix de vie:

- 2 tasses de noisettes émondées (les acheter déjà émondées ou alors retirer le plus de peau possible - voir le vidéo pour la technique)
- 1 cuil. à table de miel
- 3 cuil. à table de cacao
- huile de coco pour obtenir la consistance voulue
(on peut aussi varier la quantité de miel et de cacao, au goût)

La démonstration se voit sur ce vidéo et permet de voir comment émonder les noisettes


dimanche 2 août 2009

L'alimentation paléolithique poussée à l'extrême

Caveman vivait au gré des saisons, qui lui apportaient une nourriture diversifiée en fonction des cycles naturels. Au nord, il n’y avait pas de fraises en janvier, peu de volailles en saison froide. Même sous les latitudes tropicales, les mois pluvieux entrecoupaient les périodes d’abondance. Les bananes et les ananas étaient aussi plus ou moins abondants à certains moments de l’année.
Les oeufs, pour leur part, n'étaient disponible que selon les rythmes de reproduction des oiseaux.


Chez les mangeurs de viande des régions tempérées, le gibier qui ne migrait pas changeait tout de même sa teneur en graisse, qui augmentait à l’approche de la saison froide, pour ensuite totalement disparaitre au printemps suivant.

De nos jours, bien à l’abri dans sa maison chauffée, Moderman n’a pas à se soucier des changements climatiques. La mondialisation de l’agriculture fait en sorte que toutes sortes de produits se retrouvent sur les étagères des supermarchés en tout temps, et les viandes du boucher sont de plus en plus maigres.

Certains facteurs poussent néanmoins plusieurs adeptes de l’alimentation paléolithique à se livrer à un exercice visant à les ramener de plus en plus près des conditions de nos ancêtres. Mentionnons entre autres la nouvelle tendance à consommer des produits locaux, ainsi que l’influence que notre corps subit par le changement de luminosité qui varie à l’année.

Devrions-nous limiter notre consommation de fruits en hiver, et augmenter alors notre ration de viande grasse pour harmoniser notre rythme biologique avec celui de la nature? Est-il justifié de consommer de la laitue en novembre, ou de privilégier le gibier et les noix à l’automne?

Et que dire de la cuisson? Est-il souhaitable de faire sauter les céleri, poivron, tomate et autres végétaux, qui sont parfaitement comestibles à l’état naturel. En fait, aucun des aliments que Caveman consommait n’avait besoin d’être cuit, et la viande faisait partie de son quotidien bien avant qu’il ne découvre le feu.

Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’un choix personnel. L’alimentation paléolithique n’est pas une religion, mais bien un régime de vie qu’on peut facilement être adapté chacun à notre façon.